Fondée dans les quartiers difficiles du borough, Flatbush, Brownsville et East de New York, où l’on dénombre le plus d’échanges par armes à feu de tous les envrions, le Flexing fédère les énergies des jeunes.
Habile mélange entre cirque et spectacle de rue, le Flexing se pratique lors de battle ou contest.
C’est dans cet environnement violent que des danseurs s’approprient au début des années 2000 le bruk-up, un type de danse jamaïcain que des ainés pratiquent dans les clubs de dance-hall du quartier, et le transforment en ce qui est aujourd’hui le Flexing.
Comme le bruk-up, le Flexing fait du storytelling, en racontant ce que les danseurs vivent au quotidien : les shootings, la violence, la drogue ou les histoires de cœur.
Si l’on retrouve des phases proches du break dance comme le gliding ou le waving, le Flexing s’est enrichi du hat tricks, du pausing, du connecting et du très effrayant bonebreaking. Ce mouvement de dislocation, remis au goût du jour par ces jeune de Brooklyn, a fait un bond assez improbable dans le futur. La contorsion est un genre qui appartient plutôt aux freak shows et aux acrobates qu’aux jeunes B-Boy -autre nom des Breakdancers-
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